Toute mise en musique d’un texte, en tant qu’objet artistique hybride, pose une énorme quantité de problèmes d’ordre esthétique, sémantique et réceptif. En effet, la relation esthétique entre l’instance productrice de la signification (en tout premier lieu, le poète, mais aussi le « je lyrique » et, dans ce cas, le compositeur et l’exécutant) et l’instance qui la reçoit (le lecteur, le spectateur ou l’auditeur) est complexifiée par la multiplication des facteurs impliqués (Imberty, 1992: 41).